Les religieux de Saint-Vincent-de-Paul

27, rue de Dantzig– Tél. 01 45 31 12 16
Patronage de garçons et foyer de jeunes gens

Jean-Léon Le Prevost

Jean-Léon Le Prevost naquit le 10 août 1803 à Caudebec-en Caux. En 1825, il abandonna la Normandie et l’enseignement pour venir à Paris. A l’âge de 30 ans, ressentant un besoin intérieur de dévouement absolu, il rejoignit le groupe de jeunes étudiants réunis par Frédéric Ozanam qu’il a rencontré dans les salons de Montalembert, pour aller secourir les pauvres avec la « Conférence de Charité ».

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Maurice Maignen

C’est M. Le Prevost qui proposa et obtint que cet élan de charité soit placé sous le patronage de Saint-Vincent de Paul. Mais il souhaita aller plus loin dans son engagement. En 1844, en se promenant avec un jeune confrère de la Conférence de Saint-Vincent de Paul de Saint-Sulpice : Maurice Maignen, il lui confia son désir de voir surgir dans l’Église une société nouvelle de Religieux pour le salut des pauvres et des ouvriers. Maurice Maignen adhéra avec enthousiasme à cette idée.

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Clément Myonnet

5 septembre 1812- 3 décembre 1886

Il naît à Angers, dans une famille catholique. Poursuivi par l'idée de se donner à Dieu, il découvre le service désintéressé des pauvres, puis la Conférence de Saint-Vincent de Paul, qu'il aide à établir à Angers (1838). Dirigé par Mgr Angebault, l'évêque du lieu, il veut fonder une communauté apte à tenir les œuvres de jeunes ouvriers dont il a découvert l'importance apostolique. Il trouve à Paris M. Le Prevost, qui l'y fait venir, en 1845. Il dirige le premier Patronage de la Congrégation.
Pendant plus d'un an, le premier Frère est le seul Frère de la Communauté. C'est dire sa personnalité : il est l'homme de Dieu, fidèle et fort dans l'épreuve, obéissant jusqu'à l'héroïsme. Sa seule crainte : ne pas aimer assez Dieu à qui il s'est donné sans retour.
Le Frère Myionnet est convaincu de la nécessité de l'oraison, âme de la vie religieuse, pour les apôtres que sont les nouveaux Frères. Clément Myonnet a vécu de longues années dans notre quartier. Il fût de 1851 à 1876 le directeur de l’orphelinat, situé rue des Vignes (aujourd’hui rue Dombasle) qui accueillaient 90 enfants. Il fût aussi l’apôtre des chiffonniers de la Cité Brancion, cité quart-monde à l’époque.
Avec Maurice Maignen, il témoigne de l'esprit du Fondateur et avec énergie maintient le charisme apostolique de la Congrégation.

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Henri Planchat

Nous citerons en particulier le père Henri Planchat entré chez les Religieux de Saint Vincent de Paul dès 1850, grand apôtre de la charité dans le Paris du XIXème siècle, pris comme otage lors des troubles de la Commune et massacré le 26 mai 1871. Son corps repose dans le sanctuaire.

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Les religieux de Saint-Vincent de Paul exercent maintenant leur apostolat en France, au Canada, en Afrique (Burkina-Faso, Côte d'Ivoire, Congo démocratique) et au Brésil.
Ils se dévouent toujours pour les pauvres et œuvrent à l'unité des classes sociales, à l'apostolat de la jeunesse avec des patronages, des foyers de jeunes, et animent également des paroisses.

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